Fanny Lachat, chargée de projets scientifiques au sein du département Numérique et Mathématiques (NUMA) de la Direction des opérations scientifiques (DOS)
Quelle est l’histoire de votre recrutement à l’ANR ?
Je travaille à l’ANR depuis novembre 2019. Docteure en neurosciences, j’ai enchaîné plusieurs post-doctorats en Finlande et en Suède, au Brésil et à Paris. J’ai ensuite travaillé pour un journal scientifique en open access à Londres. Puis, entre l’envie de revenir en France et de faire autre chose toujours en lien avec la science et les chercheurs et chercheuses, j’ai postulé pour ce poste de chargée de projets scientifiques (CPS) à l’ANR, orienté intelligence artificielle (IA), qui me convenait parfaitement puisque je connais bien ce domaine.
Quel est votre rôle à l’ANR ?
Depuis mon arrivée, j’ai eu la chance de participer à une dizaine d’appels – nationaux hors Appel à projets générique (AAPG), AAPG et internationaux. Mes tâches sont très diversifiées : création et écriture des appels en fonction des besoins de la communauté ; organisation des comités de sélection ; à cela s’ajoute le suivi scientifique, c’est dire la lecture et la validation des rapports et la communication avec les chercheurs et chercheuses. Entre CPS, nous nous entraidons énormément, mais j’interagis aussi avec d’autres départements comme par exemple, la Direction des affaires juridiques, pour m’assurer que nous sommes bien dans les règles quand nous créons un nouvel appel, et avec la Direction du conventionnement et du financement pour créer le contrat qui déclenche le financement de chaque projet.
Qu’est-ce qui vous plaît plus particulièrement dans ce poste ?
Lors des appels internationaux, j’ai beaucoup apprécié travailler avec les agences allemande et japonaise, découvrir leur culture et leur fonctionnement, et faire en sorte que nous nous accordions. Évidemment, j’aime beaucoup le contact avec la science, assister aux comités d’évaluation ou aux kick-off [réunions de lancement], écouter les chercheurs s’exprimer sur les dossiers reçus ou présenter leur projet. Certains sont particulièrement marquants. Je pense notamment à HUMAAINE, une chaire en IA, portée par Laurence Devillers. Dans ce projet sur la détection des états socio-affectifs, j’ai retrouvé tout ce que j’aime : un peu de neuroscience, de la psychologie comportementale, et énormément d’IA !
